Tagebuch Projektwoche Marokko
von Ali Baba, alias Hansruedi
Liebe Blog-Besucher,
sie wollten nicht in die Toskana, auch nicht nach Holland oder ins Südtirol. Marokko musste her, um für die Studierenden des 6. Semesters der Vertiefung Hortikultur eine angemessene Projektwoche zu gestalten. Sie kamen in Scharen, sprengten die Einschreibeliste, zogen selbst Studierende aus anderen Vertiefungen in dieses Abenteuer hinein.
Ziel dieses Blog-Beitrages besteht darin, die Charaktertypen dieses phänomenalen Hortikulturstudienganges, im Feld beobachtet und genaustens untersucht, kurz vorzustellen. Was sie dabei alles erlebt haben, ist aus den vielen gehaltvollen Blogbeiträgen der Studierenden ersichtlich. Mit im Bild einiger Menschen, denen wir in Marokko begegnen durften.
Bärenführer Ali Baba
alias Hansruedi KellerDozent Hortikultur
…rencontré au Maroc
Ali Baba, alias Hansruedi
Chers visiteurs de ce blog,
ils ne voulaient pas aller en Toscane, ni en Hollande ou bien au Tirol du Sud! Ça devait être le Maroc pour la semaine de projet «Horticulture internationale» de ces étudiants au sixième et dernier semèstre de leurs études. Ils se sont inscrits en masse, les listes bientôt pleine, même avec des participants d’autres cours qui n’ont pas laissé passer la chance de cette aventure.
Le but de ces lignes est la description des caractères phénomenaux de ces formidables étudiants en horticulture. Observés en pleine nature, j’aimerais les décrire brèvement. Leurs expériences se lisent dans les blogs qu’ils ont contribué ci-joint. Les fotos illustrent les personnalités qui ont voyagées avec nous, ainsi que ceux qu’on a rencontré en route.
Ours en chef Ali Baba
Alias Hansruedi Keller
Professeur Horticulture
Teilnehmer
Marco Bertschinger
Andrea Neuenschwander
…a pris à cœur d’accomplir ses études en horticulture dans un environment culturel très différent, même avec l’arôme de pomme dans la fumée d’une shisha.
Marco Birchler
Ursina Studer
Mirjam Nydegger
Toni Ruprecht
L’horticulturiste Toni s’envivre: de couscous, de la salade marocain, en plénitude des dates et agrumes – ou bien en achetant les vêtements chic dans le souk
Mathias Grimm
Peter Keiser
Pjotr s’est souhaiter de passer cette semaine avec ses camarades originaux. Ses recherches l’amènent jusqu’à la chaleur et vapeur d’un hamam marocain!
Manuela Meier
Manu était privée de ses tomates jusqu’à la fin de la semaine, en trouvant surtout des dates et
tomates morcelées dans la salade marocaine. Mais elle a trouvé consolation avec une shisha à Quarzazate – voilée!
Thomas Hufschmid
C’est Hufi qui s’intéresse à tout sur les routes marocaines. Toujours en recherche de boissons
alcooliques de pourcentage élevé – malheureusement avec peu de succès.
Barbara Steiner
…sie liess sich nur verschleiert ablichten im Saharadress. Man kann dieser marokkanischen Mode einigen Reiz auf keinen Fall absprechen! Der interkulturelle Austausch kam in Gang.
Autorise des fotos en habit saharien seulement. Cette mode marocaine n’est en effet pas sans charme! L’échange culturelle est en progrès.
Daniel Indermaur
C’était un voyage un peu difficile pour Indi, notre vigneron tout seul par le Maroc, largement sans vin et alcool. Quelques rasins de table il a trouvé et d’autres choses bien intéressantes.
Tulipan Zollinger
Un esprit calme mais toujours présent dans notre groupe! On peut s’imaginer les fleuves de données et d’impressions qui s’accumulent dans la matière grise derrières ces lunettes ombre! En silence.
Andreas Baumann
Comment faire rentrer tout le groupe sans les services d’Andreas, qui nous faisait monter dans le bus à chaque stop – et il nous a compté chaque fois! Ce jeune horticulteur a profité gravement aussi pour ses études en formation d’environment.
Lukas Grete
Léandre Guillod
Il a organisé toutes nos dates et rencontres, a traduit souverainement les informations pour ceux qui étaient un peu faible en Français. Un rôle clé pendant toute la semaine!
Werner Stirnimann
Andreas Naef
Cet étudiant attentif avec un œil critique vers cet environnent étranger. Au moins, il est rentré de ce voyage avec des impressions nouvelles et vastes, des raretés de plantes et quelques organismes un peu étrange dans son estomac.
Martina Weiss
Barbara Merz
Lena Willimann
Christian Lohri
Yvonne Christ
Elena Rios
Hansruedi Keller
Fadil Jmaa
Fadil a mené cette foule de gens par le Maroc. De l’Atlas au désert et retour à l’Atlantique. Notre Marocain avec des relations helvètes.
Ben
unser Chauffeur
Beim Dorfältesten und seinem Kollegen haben wir ländliche Entwicklung und die üppigsten Tajines der Reise kennen gelernt. Nebst viel Herzlichkeit und Gastfreundschaft.
Le chef du village et son copain nous ont expliqués le développement dans les régions rurales. Et faisaient servir les tajines les plus abondantes de tout le voyage. Cordialement et avec beaucoup d’hospitalité!
INRA
L’utilisation des opuntias est d’une diversité incroyable. L’obtenteur de l’INRA à Melk Zhar nous a montré la diversité génétique énorme des opuntias et leur valorisation.
Mohamed
De l’eau
Ici, les gens avaient encore «de la chance» parce que cette rivière a encore de l’eau. Mais on voyait clairement qu’il avait une période très sèche.
Même les plantes avec les mieux adaptées ont besoin de temps en temps d'une goutte d’eau. Dans le paysage, on le voyait ça bien, parce qu’il y avait seulement des plantes où il y avait de l’arrosage. Les oasis étaient surtout dans les vallées, le long des cours d'eau.
L’irrigation au Maroc est en même temps géniale et pleine des bonnes idées comme simple. Au tour des carrés plantés, ils remblayent de la terre pour créer un bassin et l'inonder. En plus, il y a des fossés d’arrosage partout le jardin pour diriger l’eau vers tous les carrés.
Ici une plantation d’oranges qui a été abandonnée. On ne sait pas pourquoi. Mais parce qu'elle n’est plus arrosée, elle s'est complètement desséchée.
Un des orangers qui essaye désespérément de bourgeonner. Mais sans eau, il se dessèchera aussi.
Les arbres d’argan (Argania spinosa) sont plus résistants. Cet arbre pousse même dans les régions inhospitalières et parce qu’il n’y a rien d’autre qui pousse, les chèvres montent sur l’arbre pour trouver un peu de nourriture. C’est pour ça qu’on appelle aussi l’arganier l’arbre des chèvres.
Malgré tout, la nature trouve toujours un chemin pour nous montrer sa beauté. Même si les conditions sont pauvres et arides…
… il y a quelque chose qui pousse. Entre des pierres et des morceaux de torchis, cette fleur splendide croit et brave à la sécheresse.
Malgré le luxe dans lequel nous vivons en Suisse, nous avons eu la chance de nous rendre compte de tous ces événements. En Maroc, l’eau mangue souvent mais les gens s’en tirent et ils arrivent même à rendre les vallées verdoyantes. C’est très fort, si on y pense qu’ils n’ont pas vraiment d'installations techniques.
Wasser
Wie enorm wichtig die Ressource Wasser ist, wird einem erst bewusst, wenn sie fehlt. Wie sich das Fehlen des Wassers auswirkt, konnten wir auf unserer Reise durch Marokko deutlich sehen. Ausgetrocknete Wasserläufe und Flussbeete durchzogen die karge Landschaft überall, wo wie hinkamen.
Hier hat die Bevölkerung noch „Glück“ gehabt, dieser Fluss führt noch ein wenig Wasser. Man kann allerdings deutlich sehen, dass es Zeiten gab, wo auch hier mehr Wasser durchfloss.
Auch die Pflanzen mit der besten Anpassung benötigen irgendwann einen Tropfen Wasser. Dies wurde in der Landschaft deutlich, indem nur dort etwas wuchs, wo bewässert wurde. Die grünen Oasen zogen sich deshalb meist in den Tälern den Flussläufen entlang.
Die Bewässerungssysteme in Marokko sind genau so genial und einfallsreich wie aber auch einfach. Rund um die bepflanzten Beete wird Erde aufgeschüttet, damit das gesamte Beet unter Wasser gesetzt werden kann. Dann werden durch den gesamten Garten Bewässerungsrinnen gezogen, in welchen das Wasser beliebig umgeleitet und zu allen Beeten geführt werden kann.
Hier eine Orangenplantage, die, aus welchen Gründen auch immer, verlassen wurde. Da sie nicht mehr bewässert wird, verdörrt sie.
Der verzweifelte Versuch einzelner Bäume, doch noch auszutreiben. Doch ohne Wasser werden auch sie verdörren.
Etwas widerstandsfähiger zeigt sich der Arganbaum (Argania spinosa). Dieser Baum wächst selbst in den unwirtlichsten Gebieten und da sonst nichts mehr gedeiht, steigen die Ziegen auf diese Bäume, um Nahrung zu finden. Deshalb wird der Arganbaum auch Ziegenbaum genannt.
Und doch, die Natur findet immer einen Weg, um uns ihre Schönheit zu zeigen. Ist es auch noch so karg und trocken…
… es wächst trotzdem noch etwas. Zwischen Steinen und Lehmbrocken gedeiht dieses prächtige Blümchen und trotzt der Dürre.
Alle diese Begebenheiten führten uns wieder einmal deutlich vor Augen, mit welchem Luxus wir hier in der Schweiz leben. In Marokko ist Wasser ein knappes Gut und trotzdem, die Bevölkerung kommt damit zurecht und lässt es in den Flusstälern grünen und spriessen. Eine riesige Leistung, wenn man bedenkt, welche technischen Einrichtungen zur Verfügung stehen.
Bitterorangen - Les bigaradiers en Maroc
Kommt man nach Marrakesch, fallen die von Orangenbäumen gesäumten Strassen auf. Jedoch wer glaubt das dies, für uns „normale“ Orangen sind, hat sich gewaltig getäuscht. Es handelt sich dabei nämlich um Bitterorangen, welche nicht gegessen werden können. Bitterorangen tragen auch den Namen Pomeranze und heissen auf Lateinisch Citrus × aurantium.
Wer hier an dieser Stelle noch ein wenig Arabisch lernen will نارنج (ausgesprochen nārandsch) heisst Bitterorange.
Natürlich werden die Bitterorangen auch verwendet, nicht nur als Lebensmittel sondern auch als Ausgangsmaterial für die Parfümindustrie. Die Bedeutung als Lebensmittel ist sehr gering das Orangenblütenöl wird als Aromasstoff verwendet statt Citronat, dem Öl wird weiter eine beruhigende entspannende Wirkung nachgesagt. In der Parfümerie wird aus den Blüten das Neroliöl und das Orangenblütenwasser gewonnen, aus den Orangenschalen das Eau de Cologne und aus den Blättern das Petitgrainöl.
Auch die Bitterorangen sind nicht nur zur Zierde da. Wer jetzt Lust auf Bitterorange hat, kann in der nächsten Parfümerie vorbei schauen.
Les bigaradiers en Maroc
Quand on vient a Marrakesch, on voit les rues border avec des orangers. Mais qui crois, ils sont des orangers ‘’normeaux’’, se trompe puissamment. Ils agitens de bigaradiers, les quels on ne peut pas manger. Les bigaradiers s’ appellent en latin Citrus × aurantium.
Si il y a quelqu’un qui veut apprendre en peut l’ arabe, les bigaradiers sont nommer نارنج (articuler nārandsch).
Les bigaradiers sont utiliser comme aliment et aussi comme élement naturell pour l’ industrie de Parfume. Le valeur d’ huille de bigaradier dans comme aliment est très insignifiant, on utilise que pour arômer les aliments au lieu de Citronat. On dit l’ huille a un effet calmante et relaxante. Dans l’ industrie de parfum on utille les fleurs de la bigaradier pour l’huie de néroli et pour l’eau de fleurs d’ orange. Avec les zestes d’ orange on fait l’ eau de Cologne. Avec les feuilles on produit l’ hile de petit grain.
Les bigaradiers ne sont pas que pour la décoration. Si il y a quelq’ un qui a envie des bigaradiers, allez dans la prochaine parfumerie.
Samstag - Azura
Die zweistündige Fahrt dorthin führte uns durch intensiv bewirtschaftete Felder, auf denen Gemüse- und Zitrusfrüchte produziert wurden. Diese kontrastierten mit kleineren Flächen, die noch sehr traditionell bebaut werden: da eine Ziegenherde, die zwischen (oder AUF) Arganbäumen weidet, dort ein Getreidefeld, das von Hand (!) geerntet wird.
Trotz kleiner Verspätung hielten wir (aufgrund Indis drängen) spontan bei einer Tafeltraubenplantage, und sprachen mit deren Besitzer, der übrigens auf Investorensuche ist.
In der Region Agadir, vor allem in deren Süden, sind die Spuren des Wachstums, das Marokko in den letzten Jahren erlebt hat, besonders deutlich zu sehen: entlang der Strasse entstehen hunderte von Wohnhäusern, umgeben von ebenso vielen Industriehallen. Plötzlich ein noch grösserer Industriekomplex, vor dem viele Lastwagen parken: Azura. Wir sind da.
Empfangen werden wir von M. Benlamlih, einem Agronomen, der nach fünf Jahren als Kulturchef auf einer Azura-Farm seit kurzem für das Qualitätsmanagement und die internen Kontrollen der Gruppe verantwortlich ist.
Die Azura-Gruppe entstand als Französisch-Marokanische Partnerschaft, und hat, neben Anbauflächen und Handelsräumen in Frankreich, die grössten Niederlassungen in Südmarokko. Die Gruppe ist auf Frischgemüse, und insbesondere die Produktion von Tomaten spezialisiert. Die vertikal integrierte Firma besitzt neben 26 Farmen („Maraissa“ 1 bis 26) im Raum Agadir auch hochmoderne Verarbeitungs- und Logistikeinrichtungen.
Im hart umkämpften Frischgemüse Markt setzt Azura seit je auf Qualität: nur so können sie sich von den Konkurrenten in Spanien und Marokko unterscheiden. Neben dem Industriestandart GlobalGAP ist die Gruppe auch ISO- und BRC-zertifiziert. Die Herkunft jeder einzelnen Kiste, die man in einem europäischen Supermarkt findet, kann dank einem ausgeklügelten und aufwändigen Logistikprozess bis zum Ursprungsgewächshaus zurückverfolgt werden.
Die Verarbeitungshallen sind maschinell ausgerüstet und jeder einzelne Arbeitsschritt wird überwacht. Als Besucher mussten wir nicht nur Haarnetze und Hygienemäntel tragen, sondern auch unsere Hände regelkonform waschen, trocknen und desinfizieren. Staunend schauten wir den flinken Händen der 1'200 Arbeiterinnen zu, die die Tomaten in Plastikkörbe abpackten.
Danach ging es weiter zur Vorzeigefarm „Maraissa 24“, auf der auch ein 5-Hektaren-Bio-Gewächshaus steht. Hinter den hohen und wunderschönen Oleander-Hecken versteckten sich 36 Hektaren Kanarien-Gewächshäuser, mit einer Höhe von über 5 Metern. Wohl mehr als einer staunte angesichts der unendlich langen Tomatenreihen, dass „BIO“ auch so aussehen kann:
Laut Herrn Benlamlih ist Azura seit Jahren bereit, biologisch zu produzieren, und nächstes Jahr soll die Bio-Anbaufläche von 5 Hektaren auf 36 aufgestockt werden, und die ganze Maraissa 24 Farm umfassen. Nur seien die Kunden aus dem Norden nicht bereit, dafür einen höheren Preis zu verlangen. Nur einige Tage nach unserem Besuch erwartete Azura eine Coop-Delegation, die sich für höhere Sozialstandards einsetze, gleichzeitig aber auch Preisverhandlungen führen wolle. Und die kennen nur eine Richtung: nach unten.
Ein grosses Problem in der Region Agadir ist der Wassermange: es wird teilweise aus einer Tiefe von 250 Metern Grundwasser gepumpt, und gerade Tomaten sind besonders Wasserintensive Pflanzen. Zwar setzt Azura bereits effiziente Tröpfchenbewässerungsanlagen ein, doch auch hier sagt Benlamlih: solange Tomaten aufgrund der hohen europäischen Nachfrage die rentabelste Kultur sind, wird Azura sie auch produzieren, falls nötig mit Wasser das weit aus den Bergen hergeleitet wird, oder dann an anderen Standorten weiter nördlich.
Marokko: Wo der Westen und der Islam zusammentreffen
Ich versuche einige Eindrücke über die grotesken Gegensätze zwischen den verschiedenen Welten Westen und Islam, die in Marokko eindrücklich aufeinanderprallen zu geben. Es ist allerdings schwierig nur zu beobachten, ohne zu werten und schon gar nicht künstliche Gräben zu schaffen, insbesondere weil ich in einem dieser Systeme aufwuchs und alles andere als neutral urteilen kann. Es sind einfach verschiedene Systeme.
Bereits am nächsten Tag nach der Ankunft erfuhren wir interessante Unterschiede gegenüber dem Westen. Während der Stadtbesichtigung von Marrakesch erzählt uns der Marokkaner Ben, dass jeder Muslim 2-5 % seines Einkommens an Bettler abgibt. Das ist Ehrensache. Das Sozialsystem baut auf reiner Eigenverantwortung statt Staatsdoktrin und Bestrafung.
Beeindruckt war ich von diesem System, da ich während meiner Abwesenheit in der „westlichen Welt“ von unseren Obrigkeiten einen Brief erhielt, mit folgendem Inhalt: „Wird innert 10 Tagen die Steuererklärung nicht eingereicht,… Bei Nichtbeachtung der vorliegenden Mahnung eine Bestrafung wegen Verletzung von Verfahrenspflichten…“ Dafür mussten wir, mit schlechtem Gewissen, in marokkanischen Städten täglich an Bettlern vorbeigehen. Ich erinnere mich an einen älteren Mann mit amputiertem Bein, der bettelnd auf der staubigen Strasse sass. Bei uns würde er in einer Rehabilitationsklinik mit Masseur und Ergotherapeutin verschieden Prothesen ausprobieren und Bewegungsabläufe einüben.
System Eigenverantwortung und Selbstkontrolle prallen auf Bürokratie und Bestrafung.
Ein Wirtschafssystem, das Kapital nicht verzinst (oder zumindest gemäss Koran nicht dürfte) ist im Westen kaum vorstellbar. Eigenfinanzierte Unternehmen und sogar private Häuser, sind bei uns rar.
Es braucht eine Weile bis sich der Tourist an das aggressive Marktsystem gewöhnt hat. Vergebens sucht man das Preisschild. Supercard und Kumulus werden kategorisch abgelehnt, dafür gibt’s „Drei für Zwei“. Ob man’s braucht oder nicht sei dem Touristen überlassen. Es ist jedenfalls anstrengend, den Preis bei jedem Kauf auszuhandeln. Das ist sogar für uns Westler zuviel „Freier Markt“.
Eindrückling sind die Unterschiede was die Religion anbelangt. Leider dürfen wir als „Nichtmuslime“ keine Moscheen betreten. Ich war erstaunt, wie hier Regeln des Korans scheinbar eingehalten werden. Hält sich der Muslim grundsätzlich mehr an religiöse Werte als Christen? Weshalb?
Auch im Strassenverkehr prallen die Gegensätze aufeinander. 4-Bein kontra 4- Rad Antrieb. Klimatisierte Cars überholen hölzerne Esel-Gespanne. Die Strassen sind Autobahn und Säumerpfad in einem. Die verschiedenen Geschwindigkeiten auf dem staubigen Pflaster, provozieren gefährliche Überhohlmanöver.
Wo können wir die Systeme besser vergleichen als im Bereich Hortikultur? Am Rande der Wüste fahren wir an Oasenproduktionen vorbei. An Ineffizienz sind diese kaum zu übertreffen. Während wir nachher hors sol Pflanzenproduzenten, die zu europäischen Konzernen gehören, besuchen. Für uns war der Umgang mit Wasser teils unverständlich. Wir sind mit dem kostbarsten aller Güter Wasser gewohnt verwöhnt und entsprechend verschwenderisch. Sogar uns viel auf, dass am Rande der Wüste mit relativ einfachen Mitteln Wasser gespart werden könnte.
Kaum aus der menschenleeren Wüste, gelangten wir nach Agadir, wo Englische Pups sich reihen. Immerhin ist ein einheimisches Bier erhältlich um den Sand hinunterzuspülen. Krebsrot und von Wohlstand und Überfluss geformte Körper räkeln sich am Strand.
Wie Assgeier lauern die marokkanischen Händler auf Touristen, die sich vor der Rückkehr in die „andere Welt“ mit Souvenirs eindecken. Der Westen hat uns wieder…
„L’herbothèque“
A Marrakkech, aussi connu comme « ville des épices », Ben nous a mené à travers des nombreuses ruelles jusqu’à une apothèque des herbes (herbothèque) « Epices Avenzoar » (lahnajam@hotmail.com). Le pharmacien nous a présenté en allemande fluente ses produits et les modes d’application. Après celà nous avons eu la possibilité d’acheter ces produits pour un prix bon-marché.
Cumin (Cuminum cyminum): un des 7 différentes sortes de carvi, est utilisé en Maroc fréquemment pour pimenter des repas, anime la digestion et aide contre la flatulence.
Safran: Les filets de Crocus sativus, on a besoin de 300'000 plantes pur gagner 1kg des filets rouges.
Après de les ajouter dans un liquide, ils changent la couleur et deviennent jaunes. Dépollue le foie et fortifie système immunitaire. Idéal pour des légumes, des biscuits, du riz, du thé, etc.
Curcuma (Curcuma longa): Un autre nom est gingembre jaune. Elle est responsable pour la couleur jaune de plusieurs repas (de curry) et active la digestion.
Le lait de la figue (Ficus carica): est tartiné sur des verrues, des œil-de-perdrix et des mycose des pieds.
Cumin noir / Nigelle (Nigella sativa/damascena): Est qualifié comme la cortisone de la médicine alternative. Lors de la migraine et de la voie respiratoire bouchée, mettre les graines noires dans une pièce d’étoffe, frotter le dans la paume et l’aspirer lentement. L’application comme crème au cas de névrodermites et de psoriasis, il calme la démangeaison au cas des bouffioles.
Huile d’argane (Argania spinosa): Les fruits, grandeur similaire des olives, sont pelés et de la graine ont gagne de l’huile. Si les graines sont exprimées directement, le résultat est une huile contre des pliages avec UV-protection, qui peut être tartiné contre la déesse aliénée et contre la goutte. Egalement l’huile est utilisée pour des massages et au cas des ongles fragiles.
Huile pour le massage: Le mélange du propriétaire consiste en arnica, eucalyptus, nigelle, huile d’argane et ortie.
Huile de la bigarade (Citrus aurantium): En cas d’insomnie, enduire l’huile sure les tempes, aide les enfants faire des dents. Approprié comme huile d’arome dans les lampes d’odeur.
Poudre de coquelicot (Papaver rhoeas): Peut être appliqué comme rouge pour le maquillage ou comme rouge à lèvres, donne u teint rouge-brillant.
Pierre d’ambra: Peut être utilisé comme parfum ou comme parfum dans les armoires contre des miter et poisson d’argent.
Herbotheke
Kreuzkümmel (Cuminum cyminum): eine der 7 verschieden Sorten von Kümmel, in Marokko häufig zum Würzen von Speisen verwendet, fördert die Verdauung und hilft gegen Blähungen.
Safran: Staubfäden von Crocus sativus, es werden rund 300'000 Pflanzen benötigt, um 1kg der roten Staubfäden zu gewinnen. Diese färben sich nach der Zugabe in eine Flüssigkeit gelb. Reinigt die Leber und stärkt das Immunsystem. Ideal für Gemüse, Gebäck, Reis, Tee, etc.
Kurkuma (Curcuma longa): Die auch gelber Ingwer genannte Pflanze ist für die gelbe Farbe zahlreicher (Curry-) Speisen verantwortlich und regt die Verdauung an.
Feigenmilch (Ficus carica): wird auf Warzen, Hühneraugen und Fusspilz gestrichen.
Schwarzkümmel (Nigella sativa/damascena): Wird als Kortison der alternativen Medizin bezeichnet. Bei Migräne und verstopften Atemwegen die schwarzen Samen in ein Stofftuch wickeln, auf Handfläche reiben und anschliessend langsam einatmen. Anwendung als Salbe bei Neurodermitis und Schuppenflechten, lindert Juckreiz bei Mückenstichen.
Arganienöl (Argania spinosa): Die olivengrossen Früchte werden geschält und aus dem Kern wird ein Öl gewonnen. Werden die Samen ohne Vorrösten kaltgepresst, erhält man ein Medizinalöl gegen Falten mit UV-Schutz, welches auch bei Gelenkschmerzen und Gicht eingerieben oder als Massageöl verwendet werden kann. Zudem hilft es bei der Regeneration von brüchigen Nägeln.
Massageöl: Die hauseigene Mischung setzt sich zusammen aus: Arnika, Eukalyptus, Schwarzkümmel, Arganienöl und Brennnessel.
Bitterorangenöl (Citrus aurantium): Kann bei Schlafstörungen auf den Schläfen eingerieben werden und hilft Kindern beim Zahnen. Ebenfalls geeignet als Aromaöl in Duftlampen.
Klatschmohn-Pulver (Papaver rhoeas): Kann als Schmink-Rouge oder Lippenstift eingesetzt werden, ergibt einen rötlich-glänzenden Teint.
Ambra-Steine: Kann als Parfüm verwendet werden oder als Duftstoff in Schränken gegen Motten und Silberfische.
Vendredi - Sapiama
Les porte-greffes pour les agrumes proviennent entre autres de l’INRA Taroudant.
Les plantes mères sont multipliées selon des critères de sécurité stricts, afin d’assurer l’authenticité de l’espèce. L’accès à la multiplication des plantes mères pour les porte-greffes n’est pas autorisé aux visiteurs pour des raisons de sécurité. Le terreau est importé du Danemark. La germination de la graine (qui provient d’Amérique) dure de 1 – 3 mois avec un taux de germination de 70 – 120 % (120% provient de la germination multiple). Les graines sont placées dans des plaques alvéolées. L’avantage des graines d’agrumes est qu’elles sont produites par parthénocarpie. Cela a pour conséquence que les porte-greffes sont génétiquement identiques et ont ainsi des propriétés identiques, bien qu’elles ne soient pas multipliées végétativement.
Les jeunes plants de porte-greffes sont triés à la main après 3 à 4 mois. Les plants avec des anomalies (avant tout mauvaise répartition des racines) sont éliminés. Cela augmente la qualité des plants mais induit que l’entreprise Sapamia a des déchets de production de plants élevés. En revanche les producteurs obtiennent des arbres de meilleure qualité et ont ainsi moins de problèmes culturaux.
L’accès à la production des greffons ne peut s’effectuer que par des écluses avec la désinfection des semelles de chaussures. Les semences pour la production des plantes mères pour les greffons sont importées des USA, de Mexico et de _____. Les jeunes plants doivent être bien droits. 20 % des plants ne remplissent pas ce critère et finissent comme déchet. 3 x 100 boutures, avec seulement un œil chacune, peuvent être tirées de la plante mère pour l’écussonnage. Toutefois seulement les yeux de la partie intermédiaire du rameau peuvent être utilisés, car lors de la récolte des écussons la partie inférieure est déjà lignifiée et la partie supérieure est encore trop tendre. Pour cette raison il est contrôlé que les plants pour les greffons aient toujours suffisamment d’azote. Cela implique une meilleure croissance du plant et ainsi une plus grande quantité d’yeux qui peuvent être utilisés pour la multiplication en écussonnage. En outre les plantes mères sont cultivées sur des porte-greffes vigoureux, ce qui améliore encore la croissance.
Les plants sont contrôlés et certifiés contre 4 virus, également pour garantir l’authenticité des plants. Les plantes mères ne sont en général utilisées que 3 ans env. Ce procédé garantit la protection contre les mutations spontanées et de plus les nouvelles variétés de l’assortiment peuvent être prises en compte.
Les conditions de travail sous serres sont difficiles. Sous le soleil marocain, les températures sous tunnels plastiques peuvent atteindre les 60°C. C’est pourquoi il est difficile de procéder à la multiplication durant toute l’année.
Afin de répondre rapidement aux commandes des clients, l’établissement Sapiama sème toujours les porte-greffes en vue d’avoir un stock. Elle peut ainsi réagir rapidement lorsqu’une commande d’un producteur lui parvient. La production de basse-tiges exigeant une distance entre les plants assez faible ainsi que la production de nouvelles variétés sont des facteurs à succès importants. Les apports en eau peuvent aujourd’hui être réduits à 80% par l’irrigation goutte-à-goutte.
Ravageurs et maladies
La maladie principale de la culture des Citrus est le Citrus Tristeza Virus. Des porte-greffes résistants à ce virus sont donc cultivés. Sapiamo n’utilise aussi plus de porte-greffes tels que le brigaradier, qui sont très sensibles à ce virus. En ce qui concerne les ravageurs il faut citer l’acarien rouge et la mouche mineuse. La lutte s’effectue avec des insecticides.
Recherche
Dans le domaine des agrumes, il y a cinq groupes de recherches différents. Un des USA, un d’Italie, un d’Espagne, un de France, et Sapiama au Maroc. Le point faible de la recherche est la production de plants tétraploïdes. Ceux-ci auraient l’avantage que les fruits produits n’auraient plus de pépins, ce qui serait très apprécié du consommateur.
Freitag - Sapiama
Die Unterlagen (Porte-greffe) für die Zitrusgewächse stammen unter anderem von der Landwirtschaftlichen Forschungsanstalt INRA, Taroudant. Diese Mutterpflanzen werden dann nach strengen Sicherheitsrichtlinien vermehrt, um die Sortenreinheit zu gewähren. Die Vermehrung der Mutterpflanzen für die Unterlagen ist aus Sicherheitsgründen für Besucher nicht zugänglich. Die Anzuchterde wird aus Dänemark eingeflogen.
Die Keimung der Samen (die aus Amerika stammen) dauert zwischen 1 – 3 Monate mit einer Keimfähigkeit von 70 – 120 %. (120 % kommt durch die mehrfache Keimung von Samen zustande.) Angezogen wird in Platten. Der Vorteil bei den Zitruspflanzensamen ist, dass sie parthenokarp gebildet werden. Dies hat zur Folge, dass die Unterlagen genetisch gleich sind und somit sehr ähnliche Eigenschaften haben, obwohl sie nicht vegetativ vermehrt wurden.
Die jungen Unterlagspflanzen werden nach 3 bis 4 Monaten von Hand sortiert. Dabei werden Pflanzen mit Anomalien (vor allem Drehwuchs der Wurzeln) aussortiert. Dies erhöht die Qualität der Pflanzen. Dadurch hat zwar die Sapiama höhere Ausfälle in der Pflanzenproduktion, dafür haben die Produzenten bessere Bäume und dadurch weniger Anbauprobleme.
Die Edelreisproduktion darf nur durch Schleusen mit Desinfektion der Schuhsohlen betreten werden. Die Samen für die Produktion der der Mutterpflanzen für die Edelreiser werden vor allem aus den USA und Mexiko importiert. Jungpflanzen müssen ganz gerade sein. 20 % der Pflanzen erfüllen dieses Kriterium nicht und enden als Ausschuss. Aus einer Mutterpflanze können 3 x 100 Keile, mit je nur einem Auge, für die Veredelung (Ecussonage = Chip Veredelung) gezogen werden. Es können aber nur die mittleren Augen eines Zweiges verwendet werden, da der untere Teil bei der Chip Ernte bereits verholzt und der obere Teil noch zu weich ist. Deshalb wird auch darauf geachtet, dass die Edelreispflanzen immer gut mit Stickstoff versorgt sind. Dies führt zu mehr Wachstum und damit zu mehr Augen, die für die Chip-Veredelung verwendet werden können. Ausserdem sind die Mutterpflanzen auf stark wachsende Unterlagen veredelt, was zu zusätzlichem Wachstum führt.
Die Mutterpflanzen werden auf vier verschiedene Viren geprüft und zertifiziert, ebenfalls um die Sortenreinheit zu gewähren. Die Mutterpflanzen werden in der Regel nur etwa drei Jahre genutzt. Dieses Vorgehen bietet Schutz vor ungewollten Mutationen und ausserdem kann man so neue Sorten ins Sortiment aufnehmen.
Die Arbeitsbedingungen in den Gewächshäusern sind hart. Bis 60° C können die Temperaturen in den Plastiktunnel unter Marokkanischer Sonne annehmen. Deshalb ist es schwierig das ganze Jahr über zu veredeln.
Um die Bestellungen von Kunden schnell bearbeiten zu können, sät die Sapiama Unterlagen immer auf Vorrat. Dann kann sie schnell reagieren, wenn eine Bestellung eines Zitrusproduzenten eingeht. Als wichtiger Erfolgsfaktor gelten Niederstammproduktion und neue Sorten, die einen engeren Pflanzabstand erlauben. Auch der Wasserbedarf kann heute mit Gutationsbewässerung um 80 % reduziert werden.
Schädlinge und Krankheiten
Die wichtigste Krankheit im Citrusanbau ist der Citrus Tristeza Virus. Deshalb wurden Unterlagen gezüchtet, die resistent gegen diesen Virus sind. Sapiamo verwendet deshalb auch keine Unterlagen wie Brigardier mehr, die sehr anfällig auch diesen Virus sind. Bei den Schädlingen sind die Rote Spinne und die Miniermotte zu erwähnen. Diese werden mit Pestiziden bekämpft.
Forschung
Es gibt im Citrusbereich fünf verschiedene Forschergruppen. Eine aus den USA, eine aus Italien, eine aus Spanien, eine aus Frankreich und die Sapiama in Marokko. Der Forschungsschwerpunkt liegt dabei auf der Herstellung von tetraploiden Pflanzen. Diese hätten den Vorteil, dass sie keine Kerne mehr in den Früchten hätten, was für die Konsumenten ein Vorteil wäre.