Tagebuch Projektwoche Marokko


…in Marokko getroffen
von Ali Baba, alias Hansruedi

Liebe Blog-Besucher,
sie wollten nicht in die Toskana, auch nicht nach Holland oder ins Südtirol. Marokko musste her, um für die Studierenden des 6. Semesters der Vertiefung Hortikultur eine angemessene Projektwoche zu gestalten. Sie kamen in Scharen, sprengten die Einschreibeliste, zogen selbst Studierende aus anderen Vertiefungen in dieses Abenteuer hinein.

Ziel dieses Blog-Beitrages besteht darin, die Charaktertypen dieses phänomenalen Hortikulturstudienganges, im Feld beobachtet und genaustens untersucht, kurz vorzustellen. Was sie dabei alles erlebt haben, ist aus den vielen gehaltvollen Blogbeiträgen der Studierenden ersichtlich. Mit im Bild einiger Menschen, denen wir in Marokko begegnen durften.

Bärenführer Ali Baba
alias Hansruedi KellerDozent Hortikultur




…rencontré au Maroc
Ali Baba, alias Hansruedi

Chers visiteurs de ce blog,
ils ne voulaient pas aller en Toscane, ni en Hollande ou bien au Tirol du Sud! Ça devait être le Maroc pour la semaine de projet «Horticulture internationale» de ces étudiants au sixième et dernier semèstre de leurs études. Ils se sont inscrits en masse, les listes bientôt pleine, même avec des participants d’autres cours qui n’ont pas laissé passer la chance de cette aventure.

Le but de ces lignes est la description des caractères phénomenaux de ces formidables étudiants en horticulture. Observés en pleine nature, j’aimerais les décrire brèvement. Leurs expériences se lisent dans les blogs qu’ils ont contribué ci-joint. Les fotos illustrent les personnalités qui ont voyagées avec nous, ainsi que ceux qu’on a rencontré en route.

Ours en chef Ali Baba
Alias Hansruedi Keller
Professeur Horticulture

Teilnehmer

Teilnehmende der Projektwoche Hortikultur international 2008

Les participanats de la semaine de projet «Horticulture internationale»




Marco Bertschinger


…unerschöpfliche Tätigkeitsgebiete für künftige NM-Absolventen ortet Marco in marokkanischen Oasen und Gebirgen.

…a trouvé des possibilités sans fin dans les oases et montagnes du Maroc!

Andrea Neuenschwander

…hat sich das Lernziel beherzigt, in einem völlig anderen kulturellen Umfeld hortikulturale Recherchen durchzuführen, und sei es auch Apfelaroma aus der Shisha.

…a pris à cœur d’accomplir ses études en horticulture dans un environment culturel très différent, même avec l’arôme de pomme dans la fumée d’une shisha.

Camel Trophy

Kamele gibt es auch in Marokko

Des dromadaires s’étendent largement au Maroc

Marco Birchler

…alias George Clooney, liess sich keine Gelegenheit für exzessives Fotoshooting in afrikanischer Umgebung nehmen.

George Clooney ne perd aucune occasion pour ses séances photographiques dans un environnent africain.

Ursina Studer

Der Moment, sie ohne stahlendes Lächeln im Gesicht zu ertappen, grenzte an Unmöglichkeit. War die etwa glücklich auf Reisen?

Peu de chance de rencontrer cette fille sans un sourire sur son visage. Heureuse en grand voyage?

…here walked a camel

…here walked another camel

Mirjam Nydegger

Umwelt bildet – auch in marokkanischen Lehmburgen oder auf dem Dromedarritt durch saharainische Dünen.

Formation dans l’environment – mêmes dans les Kasbahs marocain ou en route sur dromadaire dans les dunes du Sahar.

Ii-Ahh

auch Marokko ist reich an Eseln

aussi au Maroc, c’est plein d’ânes!

Toni Ruprecht

Hortikulturist Toni schwelgte – in Cuscus, Salade marocaine und einem fulminanten Angebot von Datteln, Agrumen – oder beim Erwerb schicker Klamotten im Soukh.

L’horticulturiste Toni s’envivre: de couscous, de la salade marocain, en plénitude des dates et agrumes – ou bien en achetant les vêtements chic dans le souk

Mathias Grimm

Seine Recherchen verliefen still und leise, exakt und tiefgründig, wie man sich das bei Mathias gewohnt ist.

…en recherche, calme et pas bavard, exacte et profond comme d’habitude avec Mathias

Peter Keiser

Pjotr hat sich als Horti-Teilzeiter den Wunsch der Projektwoche mit seinen angestammten Komilitonen erfüllt. Seine Recherchen führten in auch in den marokkanischen Hamam.

Pjotr s’est souhaiter de passer cette semaine avec ses camarades originaux. Ses recherches l’amènent jusqu’à la chaleur et vapeur d’un hamam marocain!

Manuela Meier

Manu musste ihre geliebten Tomaten bis zum Ende der Woche entbehrten (nur Datteln oder Tomaten, leider nur in geschnetzelter Form im Salade marocaine!). Getröstet hat sie sich vorübergehend an einer qualmenden Shisha in Quarzazate- dies verschleiert!

Manu était privée de ses tomates jusqu’à la fin de la semaine, en trouvant surtout des dates et
tomates morcelées dans
la salade marocaine. Mais elle a trouvé consolation avec une shisha à Quarzazate – voilée!

Thomas Hufschmid

Hufi interessierte schlicht alles, was uns auf marokkanischen Strassen über den Weg lief. Die Suche nach stärkeren Alkoholika verlief trotz allem ziemlich erfolglos.

C’est Hufi qui s’intéresse à tout sur les routes marocaines. Toujours en recherche de boissons
alcooliques de pourcentage élevé – malheureusement avec peu de succès.

Güggerigüüüüüüü

…der Hahn hier bin ich!


C’est moi, le coq!

Barbara Steiner

…sie liess sich nur verschleiert ablichten im Saharadress. Man kann dieser marokkanischen Mode einigen Reiz auf keinen Fall absprechen! Der interkulturelle Austausch kam in Gang.

Autorise des fotos en habit saharien seulement. Cette mode marocaine n’est en effet pas sans charme! L’échange culturelle est en progrès.

Daniel Indermaur

Das war keine leichte Reise für einen Winzer im wein- und alkoholfreien Marokko. Immerhin, ein paar Tafeltrauben hat er doch gefunden und sich andersweitig weiter gebildet.

C’était un voyage un peu difficile pour Indi, notre vigneron tout seul par le Maroc, largement sans vin et alcool. Quelques rasins de table il a trouvé et d’autres choses bien intéressantes.

Tulipan Zollinger

Ein ruhiger, stets gegenwärtiger Gast in der Reisegruppe. Erfahrungsgemäss werden im Kopf hinter diesen Sonnengläsern enorme Datenmengen abgelegt und verknüpft. In aller Stille.

Un esprit calme mais toujours présent dans notre groupe! On peut s’imaginer les fleuves de données et d’impressions qui s’accumulent dans la matière grise derrières ces lunettes ombre! En silence.

Andreas Baumann

Wie wären wir alle wieder nach Hause gekommen, wenn Andreas nicht jedes Mal alle zurück in den Bus getrieben und nachgezählt hätte? Für seine Studienvertiefung EE hat der Gärtnerjunge auf jeden Fall profitiert.

Comment faire rentrer tout le groupe sans les services d’Andreas, qui nous faisait monter dans le bus à chaque stop – et il nous a compté chaque fois! Ce jeune horticulteur a profité gravement aussi pour ses études en formation d’environment.

Lukas Grete

Zu den stillen Geniessern gehörte auch Lukas. Verlässlich wie der Sonnenaufgang am Morgen, bei Wochenende gar mit Bart.

Il savait savourer tranquillement ce voyage, notre Lukas! On peut compter sur lui comme sur le levé du soleil. À la fin de la semaine avec barbe.

Léandre Guillod

Léandre hat die Termine vereinbart und den französisch schwach dotierten die vielen Informationen erschlossen, die auf uns einwirkten. Das war eine Schlüsselrolle in der Gruppe!

Il a organisé toutes nos dates et rencontres, a traduit souverainement les informations pour ceux qui étaient un peu faible en Français. Un rôle clé pendant toute la semaine!

Werner Stirnimann

Mister Biodiversity kam in Marokko voll auf die Rechnung. Lediglich in den unseligen Tomatenzelten hatte er zu leiden. Doch immerhin IP-Standard hatten die doch.

Monsieur Biodiversité en pleine forme dans ce pays de plénitude! Sauf dans les serres des tomates, il a souffert un peu.

Andreas Naef

Der aufmerksame Hortistudi hat sich im fremdartigen Umfeld kritisch umgeschaut und nebst einer angereicherten Darmflora reiche Erfahrungen und Pflanzenraritäten nach Hause gebracht.

Cet étudiant attentif avec un œil critique vers cet environnent étranger. Au moins, il est rentré de ce voyage avec des impressions nouvelles et vastes, des raretés de plantes et quelques organismes un peu étrange dans son estomac.

Martina Weiss

Stets ziemlich keck schaut dieses EE-Mädchen aus der Wäsche und mit untrüglichem Gespür für Trinkbares in ariden Gebieten.

Cette fille, en étude de formation d’environnent a un air vif à chaque moment (sauf très tôt le matin). En recherche permanente pour boissons potables dans ces régions arides.

Barbara Merz

Madame last minute hat den Bus kein einziges Mal verpasst. Auch keines der vielen Pflänzchen und Samenstänchen am Wege unserer Marokkoreise.

Madame last minute n’a manqué le bus pas une seule fois! Ni les plantes et semences nombreuses que nous avons rencontrés à notre route par le Maroc.

Lena Willimann

Auf ihren untrüglichen Orientierungssinn auch in fremden Landen haben wir uns alle verlassen. Ihr fester Blick liess alle marokkanischen Prinzen erblassen.

Son sens d’orientation dans les pays étrangers est légendaire. Nous avons comptés sur elle. Son coup d’œil faisait pâlir chaque prince du Maroc!

Christian Lohri


Riu hat die Tage still genossen und die Fülle von Eindrücken zum späteren Gebrauch auf seiner persönlichen Festplatte abgelegt.

Il a savouré chacune de ses jours, est rentré avec une tête pleine d’impressions pour usage sur places d’ailleurs – notre Riu

Yvonne Christ

Als Horti in fremden Diensten (EE) ging sie in Marokko vielerorts als Einheimische durch. Was Wunder bei diesem Kopftuch und Teint!

Presque comme femme indigène, notre horticultrice Yvonne passait ce pays. Pas étonnante avec son teint et le mouchoir de tête.

Elena Rios

Für diese Wüstenprinzessin wagte niemand ein Angebot, weder in Dirham noch in Dromedaren.

Pour cette princesse du Sahara personne n’osait de faire d’offres, ni en Dirham ou en dromadaires!

Hansruedi Keller

Aus immer noch ungeklärten Gründen wurde diese Erscheinung in ganz Marokko spontan als Ali Baba angesprochen. Dabei waren es lediglich 22 Räu…Studierende!

Pour des raisons encore inconnus, cette personne était appelée Ali Baba partout au Maroc! Même qu’il n’y avait que 22

vole..- non – étudiants!

Fadil Jmaa

Fadil hat diesen ganzen Haufen durch Marokko gelotst. Vom Atlas in die Wüste und zurück ans Meer. Gut, einen waschechten Marokkanern mit helvetischer Affinität dabei zu haben!

Fadil a mené cette foule de gens par le Maroc. De l’Atlas au désert et retour à l’Atlantique. Notre Marocain avec des relations helvètes.

Ben

Ben beeindruckte durch seine Grösse, das astreine deutsche Idiom und seine Herkunft (Tuareg). Sein Wissen zur islamischen Kultur hat uns beeindruckt.

Impressionant par sa taille, son allemand parfait et son origine tuareg et son savoir sur la culture islamique.

unser Chauffeur

viel hat er nicht gesagt. Aber gefahren hat er uns sicher auf allen Strassen. Am Schluss entdeckte er gar seine pflanzenbaulichen Neigungen.

…avec peu de mots mais bonne conduite sur toutes les routes. Découvrant à la fin son intérêt pour les cultures végétales au milieu de ces étudiants horticoles.

Beim Dorfältesten und seinem Kollegen haben wir ländliche Entwicklung und die üppigsten Tajines der Reise kennen gelernt. Nebst viel Herzlichkeit und Gastfreundschaft.

Le chef du village et son copain nous ont expliqués le développement dans les régions rurales. Et faisaient servir les tajines les plus abondantes de tout le voyage. Cordialement et avec beaucoup d’hospitalité!
Beim Ingénieur en chef erfuhren wir alles über Safrananbau, Bewässerung und die Produktion von Argannüssen.
L’ingénieur en chef nous faisait savoir tout ce qu’on voulait: la production du safran, les systèmes d’irrigation et les cultures d’arganiers.

INRA

Wie vielfältig die Verwendung von Feigenkakteen ist und welche genetische Bandbreite Opuntien haben, liess uns dieser Kaktuszüchter an der INRA (Institut National de la Recherche Agronomique) erfahren.

L’utilisation des opuntias est d’une diversité incroyable. L’obtenteur de l’INRA à Melk Zhar nous a montré la diversité génétique énorme des opuntias et leur valorisation.

Mohamed

Mohamed hat uns auf Dromedaren und zu Fuss in die Wüste geführt und einen unbeschreiblichen Sonnenaufgang in den Dünen erleben lassen.

Mohamed

Sur le dromadaire et a pied, il nous a mené dans le désert pour admirer le levé du soleil dans les dunes rouges à Merzouga.

De l’eau

L’eau est une ressource très importante. Malheureusement nous nous en rendons compte que lorsque celle-ci manque. Durant notre voyage à Maroc, nous pouvions voir clairement plusieurs situations. Il y avait des courses d’eau asséchés sillonnant le paysage aride partout où nous sommes passés.
Ici, les gens avaient encore «de la chance» parce que cette rivière a encore de l’eau. Mais on voyait clairement qu’il avait une période très sèche.


Même les plantes avec les mieux adaptées ont besoin de temps en temps d'une goutte d’eau. Dans le paysage, on le voyait ça bien, parce qu’il y avait seulement des plantes où il y avait de l’arrosage. Les oasis étaient surtout dans les vallées, le long des cours d'eau.

L’irrigation au Maroc est en même temps géniale et pleine des bonnes idées comme simple. Au tour des carrés plantés, ils remblayent de la terre pour créer un bassin et l'inonder. En plus, il y a des fossés d’arrosage partout le jardin pour diriger l’eau vers tous les carrés.
Ici une plantation d’oranges qui a été abandonnée. On ne sait pas pourquoi. Mais parce qu'elle n’est plus arrosée, elle s'est complètement desséchée.
Un des orangers qui essaye désespérément de bourgeonner. Mais sans eau, il se dessèchera aussi.

Les arbres d’argan (Argania spinosa) sont plus résistants. Cet arbre pousse même dans les régions inhospitalières et parce qu’il n’y a rien d’autre qui pousse, les chèvres montent sur l’arbre pour trouver un peu de nourriture. C’est pour ça qu’on appelle aussi l’arganier l’arbre des chèvres.

Malgré tout, la nature trouve toujours un chemin pour nous montrer sa beauté. Même si les conditions sont pauvres et arides…

… il y a quelque chose qui pousse. Entre des pierres et des morceaux de torchis, cette fleur splendide croit et brave à la sécheresse.

Malgré le luxe dans lequel nous vivons en Suisse, nous avons eu la chance de nous rendre compte de tous ces événements. En Maroc, l’eau mangue souvent mais les gens s’en tirent et ils arrivent même à rendre les vallées verdoyantes. C’est très fort, si on y pense qu’ils n’ont pas vraiment d'installations techniques.

Wasser


Wie enorm wichtig die Ressource Wasser ist, wird einem erst bewusst, wenn sie fehlt. Wie sich das Fehlen des Wassers auswirkt, konnten wir auf unserer Reise durch Marokko deutlich sehen. Ausgetrocknete Wasserläufe und Flussbeete durchzogen die karge Landschaft überall, wo wie hinkamen.


Hier hat die Bevölkerung noch „Glück“ gehabt, dieser Fluss führt noch ein wenig Wasser. Man kann allerdings deutlich sehen, dass es Zeiten gab, wo auch hier mehr Wasser durchfloss.
Auch die Pflanzen mit der besten Anpassung benötigen irgendwann einen Tropfen Wasser. Dies wurde in der Landschaft deutlich, indem nur dort etwas wuchs, wo bewässert wurde. Die grünen Oasen zogen sich deshalb meist in den Tälern den Flussläufen entlang.


Die Bewässerungssysteme in Marokko sind genau so genial und einfallsreich wie aber auch einfach. Rund um die bepflanzten Beete wird Erde aufgeschüttet, damit das gesamte Beet unter Wasser gesetzt werden kann. Dann werden durch den gesamten Garten Bewässerungsrinnen gezogen, in welchen das Wasser beliebig umgeleitet und zu allen Beeten geführt werden kann.
Hier eine Orangenplantage, die, aus welchen Gründen auch immer, verlassen wurde. Da sie nicht mehr bewässert wird, verdörrt sie.


Der verzweifelte Versuch einzelner Bäume, doch noch auszutreiben. Doch ohne Wasser werden auch sie verdörren.

Etwas widerstandsfähiger zeigt sich der Arganbaum (Argania spinosa). Dieser Baum wächst selbst in den unwirtlichsten Gebieten und da sonst nichts mehr gedeiht, steigen die Ziegen auf diese Bäume, um Nahrung zu finden. Deshalb wird der Arganbaum auch Ziegenbaum genannt.
Und doch, die Natur findet immer einen Weg, um uns ihre Schönheit zu zeigen. Ist es auch noch so karg und trocken…


… es wächst trotzdem noch etwas. Zwischen Steinen und Lehmbrocken gedeiht dieses prächtige Blümchen und trotzt der Dürre.

Alle diese Begebenheiten führten uns wieder einmal deutlich vor Augen, mit welchem Luxus wir hier in der Schweiz leben. In Marokko ist Wasser ein knappes Gut und trotzdem, die Bevölkerung kommt damit zurecht und lässt es in den Flusstälern grünen und spriessen. Eine riesige Leistung, wenn man bedenkt, welche technischen Einrichtungen zur Verfügung stehen.

Bitterorangen - Les bigaradiers en Maroc

Bitterorangen in Marokko

Kommt man nach Marrakesch, fallen die von Orangenbäumen gesäumten Strassen auf. Jedoch wer glaubt das dies, für uns „normale“ Orangen sind, hat sich gewaltig getäuscht. Es handelt sich dabei nämlich um Bitterorangen, welche nicht gegessen werden können. Bitterorangen tragen auch den Namen Pomeranze und heissen auf Lateinisch Citrus × aurantium.
Wer hier an dieser Stelle noch ein wenig Arabisch lernen will نارنج (ausgesprochen nārandsch) heisst Bitterorange.


Natürlich werden die Bitterorangen auch verwendet, nicht nur als Lebensmittel sondern auch als Ausgangsmaterial für die Parfümindustrie. Die Bedeutung als Lebensmittel ist sehr gering das Orangenblütenöl wird als Aromasstoff verwendet statt Citronat, dem Öl wird weiter eine beruhigende entspannende Wirkung nachgesagt. In der Parfümerie wird aus den Blüten das Neroliöl und das Orangenblütenwasser gewonnen, aus den Orangenschalen das Eau de Cologne und aus den Blättern das Petitgrainöl.
Auch die Bitterorangen sind nicht nur zur Zierde da. Wer jetzt Lust auf Bitterorange hat, kann in der nächsten Parfümerie vorbei schauen
.


Les bigaradiers en Maroc
Quand on vient a Marrakesch, on voit les rues border avec des orangers. Mais qui crois, ils sont des orangers ‘’normeaux’’, se trompe puissamment. Ils agitens de bigaradiers, les quels on ne peut pas manger. Les bigaradiers s’ appellent en latin Citrus × aurantium.
Si il y a quelqu’un qui veut apprendre en peut l’ arabe, les bigaradiers sont nommer نارنج (articuler nārandsch).

Les bigaradiers sont utiliser comme aliment et aussi comme élement naturell pour l’ industrie de Parfume. Le valeur d’ huille de bigaradier dans comme aliment est très insignifiant, on utilise que pour arômer les aliments au lieu de Citronat. On dit l’ huille a un effet calmante et relaxante. Dans l’ industrie de parfum on utille les fleurs de la bigaradier pour l’huie de néroli et pour l’eau de fleurs d’ orange. Avec les zestes d’ orange on fait l’ eau de Cologne. Avec les feuilles on produit l’ hile de petit grain.
Les bigaradiers ne sont pas que pour la décoration. Si il y a quelq’ un qui a envie des bigaradiers, allez dans la prochaine parfumerie.

Samstag - Azura

Am Samstagmorgen sind wir relativ früh (07h30) von Taroudant aus losgefahren: auf dem Programm stand ein Besuch bei Azura, einem der grössten Gemüse- und Früchteproduzenten des Landes.


Die zweistündige Fahrt dorthin führte uns durch intensiv bewirtschaftete Felder, auf denen Gemüse- und Zitrusfrüchte produziert wurden. Diese kontrastierten mit kleineren Flächen, die noch sehr traditionell bebaut werden: da eine Ziegenherde, die zwischen (oder AUF) Arganbäumen weidet, dort ein Getreidefeld, das von Hand (!) geerntet wird.
Trotz kleiner Verspätung hielten wir (aufgrund Indis drängen) spontan bei einer Tafeltraubenplantage, und sprachen mit deren Besitzer, der übrigens auf Investorensuche ist.

In der Region Agadir, vor allem in deren Süden, sind die Spuren des Wachstums, das Marokko in den letzten Jahren erlebt hat, besonders deutlich zu sehen: entlang der Strasse entstehen hunderte von Wohnhäusern, umgeben von ebenso vielen Industriehallen. Plötzlich ein noch grösserer Industriekomplex, vor dem viele Lastwagen parken: Azura. Wir sind da.

Empfangen werden wir von M. Benlamlih, einem Agronomen, der nach fünf Jahren als Kulturchef auf einer Azura-Farm seit kurzem für das Qualitätsmanagement und die internen Kontrollen der Gruppe verantwortlich ist.

Die Azura-Gruppe entstand als Französisch-Marokanische Partnerschaft, und hat, neben Anbauflächen und Handelsräumen in Frankreich, die grössten Niederlassungen in Südmarokko. Die Gruppe ist auf Frischgemüse, und insbesondere die Produktion von Tomaten spezialisiert. Die vertikal integrierte Firma besitzt neben 26 Farmen („Maraissa“ 1 bis 26) im Raum Agadir auch hochmoderne Verarbeitungs- und Logistikeinrichtungen.

Im hart umkämpften Frischgemüse Markt setzt Azura seit je auf Qualität: nur so können sie sich von den Konkurrenten in Spanien und Marokko unterscheiden. Neben dem Industriestandart GlobalGAP ist die Gruppe auch ISO- und BRC-zertifiziert. Die Herkunft jeder einzelnen Kiste, die man in einem europäischen Supermarkt findet, kann dank einem ausgeklügelten und aufwändigen Logistikprozess bis zum Ursprungsgewächshaus zurückverfolgt werden.

Die Verarbeitungshallen sind maschinell ausgerüstet und jeder einzelne Arbeitsschritt wird überwacht. Als Besucher mussten wir nicht nur Haarnetze und Hygienemäntel tragen, sondern auch unsere Hände regelkonform waschen, trocknen und desinfizieren. Staunend schauten wir den flinken Händen der 1'200 Arbeiterinnen zu, die die Tomaten in Plastikkörbe abpackten.



Danach ging es weiter zur Vorzeigefarm „Maraissa 24“, auf der auch ein 5-Hektaren-Bio-Gewächshaus steht. Hinter den hohen und wunderschönen Oleander-Hecken versteckten sich 36 Hektaren Kanarien-Gewächshäuser, mit einer Höhe von über 5 Metern. Wohl mehr als einer staunte angesichts der unendlich langen Tomatenreihen, dass „BIO“ auch so aussehen kann:


Laut Herrn Benlamlih ist Azura seit Jahren bereit, biologisch zu produzieren, und nächstes Jahr soll die Bio-Anbaufläche von 5 Hektaren auf 36 aufgestockt werden, und die ganze Maraissa 24 Farm umfassen. Nur seien die Kunden aus dem Norden nicht bereit, dafür einen höheren Preis zu verlangen. Nur einige Tage nach unserem Besuch erwartete Azura eine Coop-Delegation, die sich für höhere Sozialstandards einsetze, gleichzeitig aber auch Preisverhandlungen führen wolle. Und die kennen nur eine Richtung: nach unten.

Ein grosses Problem in der Region Agadir ist der Wassermange: es wird teilweise aus einer Tiefe von 250 Metern Grundwasser gepumpt, und gerade Tomaten sind besonders Wasserintensive Pflanzen. Zwar setzt Azura bereits effiziente Tröpfchenbewässerungsanlagen ein, doch auch hier sagt Benlamlih: solange Tomaten aufgrund der hohen europäischen Nachfrage die rentabelste Kultur sind, wird Azura sie auch produzieren, falls nötig mit Wasser das weit aus den Bergen hergeleitet wird, oder dann an anderen Standorten weiter nördlich.

Marokko: Wo der Westen und der Islam zusammentreffen

Marokko empfängt uns am internationalen Flughafen mit Dutyfree, Starbucks und Mcdonnalds. Sind wir noch im westlichen Zürich oder in Casablanca? Ist Marokko bloss ein Abklatsch des Westens?

Ich versuche einige Eindrücke über die grotesken Gegensätze zwischen den verschiedenen Welten Westen und Islam, die in Marokko eindrücklich aufeinanderprallen zu geben. Es ist allerdings schwierig nur zu beobachten, ohne zu werten und schon gar nicht künstliche Gräben zu schaffen, insbesondere weil ich in einem dieser Systeme aufwuchs und alles andere als neutral urteilen kann. Es sind einfach verschiedene Systeme.

Bereits am nächsten Tag nach der Ankunft erfuhren wir interessante Unterschiede gegenüber dem Westen. Während der Stadtbesichtigung von Marrakesch erzählt uns der Marokkaner Ben, dass jeder Muslim 2-5 % seines Einkommens an Bettler abgibt. Das ist Ehrensache. Das Sozialsystem baut auf reiner Eigenverantwortung statt Staatsdoktrin und Bestrafung.

Beeindruckt war ich von diesem System, da ich während meiner Abwesenheit in der „westlichen Welt“ von unseren Obrigkeiten einen Brief erhielt, mit folgendem Inhalt: „Wird innert 10 Tagen die Steuererklärung nicht eingereicht,… Bei Nichtbeachtung der vorliegenden Mahnung eine Bestrafung wegen Verletzung von Verfahrenspflichten…“ Dafür mussten wir, mit schlechtem Gewissen, in marokkanischen Städten täglich an Bettlern vorbeigehen. Ich erinnere mich an einen älteren Mann mit amputiertem Bein, der bettelnd auf der staubigen Strasse sass. Bei uns würde er in einer Rehabilitationsklinik mit Masseur und Ergotherapeutin verschieden Prothesen ausprobieren und Bewegungsabläufe einüben.
System Eigenverantwortung und Selbstkontrolle prallen auf Bürokratie und Bestrafung.

Ein Wirtschafssystem, das Kapital nicht verzinst (oder zumindest gemäss Koran nicht dürfte) ist im Westen kaum vorstellbar. Eigenfinanzierte Unternehmen und sogar private Häuser, sind bei uns rar.
Es braucht eine Weile bis sich der Tourist an das aggressive Marktsystem gewöhnt hat. Vergebens sucht man das Preisschild. Supercard und Kumulus werden kategorisch abgelehnt, dafür gibt’s „Drei für Zwei“. Ob man’s braucht oder nicht sei dem Touristen überlassen. Es ist jedenfalls anstrengend, den Preis bei jedem Kauf auszuhandeln. Das ist sogar für uns Westler zuviel „Freier Markt“.

Eindrückling sind die Unterschiede was die Religion anbelangt. Leider dürfen wir als „Nichtmuslime“ keine Moscheen betreten. Ich war erstaunt, wie hier Regeln des Korans scheinbar eingehalten werden. Hält sich der Muslim grundsätzlich mehr an religiöse Werte als Christen? Weshalb?

Auch im Strassenverkehr prallen die Gegensätze aufeinander. 4-Bein kontra 4- Rad Antrieb. Klimatisierte Cars überholen hölzerne Esel-Gespanne. Die Strassen sind Autobahn und Säumerpfad in einem. Die verschiedenen Geschwindigkeiten auf dem staubigen Pflaster, provozieren gefährliche Überhohlmanöver.

Wo können wir die Systeme besser vergleichen als im Bereich Hortikultur? Am Rande der Wüste fahren wir an Oasenproduktionen vorbei. An Ineffizienz sind diese kaum zu übertreffen. Während wir nachher hors sol Pflanzenproduzenten, die zu europäischen Konzernen gehören, besuchen. Für uns war der Umgang mit Wasser teils unverständlich. Wir sind mit dem kostbarsten aller Güter Wasser gewohnt verwöhnt und entsprechend verschwenderisch. Sogar uns viel auf, dass am Rande der Wüste mit relativ einfachen Mitteln Wasser gespart werden könnte.
Kaum aus der menschenleeren Wüste, gelangten wir nach Agadir, wo Englische Pups sich reihen. Immerhin ist ein einheimisches Bier erhältlich um den Sand hinunterzuspülen. Krebsrot und von Wohlstand und Überfluss geformte Körper räkeln sich am Strand.
Wie Assgeier lauern die marokkanischen Händler auf Touristen, die sich vor der Rückkehr in die „andere Welt“ mit Souvenirs eindecken. Der Westen hat uns wieder…

„L’herbothèque“


A Marrakkech, aussi connu comme « ville des épices », Ben nous a mené à travers des nombreuses ruelles jusqu’à une apothèque des herbes (herbothèque) « Epices Avenzoar » (lahnajam@hotmail.com). Le pharmacien nous a présenté en allemande fluente ses produits et les modes d’application. Après celà nous avons eu la possibilité d’acheter ces produits pour un prix bon-marché.

Cumin (Cuminum cyminum): un des 7 différentes sortes de carvi, est utilisé en Maroc fréquemment pour pimenter des repas, anime la digestion et aide contre la flatulence.

Safran: Les filets de Crocus sativus, on a besoin de 300'000 plantes pur gagner 1kg des filets rouges.
Après de les ajouter dans un liquide, ils changent la couleur et deviennent jaunes. Dépollue le foie et fortifie
système immunitaire. Idéal pour des légumes, des biscuits, du riz, du thé, etc.

Curcuma (Curcuma longa): Un autre nom est gingembre jaune. Elle est responsable pour la couleur jaune de plusieurs repas (de curry) et active la digestion.

Le lait de la figue (Ficus carica): est tartiné sur des
verrues, des œil-de-perdrix et des mycose des pieds.

Cumin noir / Nigelle (Nigella sativa/damascena): Est qualifié comme la cortisone de la médicine alternative. Lors de la migraine et de la
voie respiratoire bouchée, mettre les graines noires dans une pièce d’étoffe, frotter le dans la paume et l’aspirer lentement. L’application comme crème au cas de névrodermites et de psoriasis, il calme la démangeaison au cas des bouffioles.

Huile d’argane (Argania spinosa): Les fruits, grandeur similaire des olives, sont pelés et de la graine ont gagne de l’huile. Si les graines sont exprimées directement, le résultat est une huile contre des pliages avec UV-protection, qui peut être tartiné contre la déesse aliénée et contre la goutte. Egalement l’huile est utilisée pour des massages et au cas des ongles fragiles.

Huile pour le massage: Le mélange du propriétaire consiste en arnica, eucalyptus, nigelle, huile d’argane et ortie.

Huile de la bigarade (Citrus aurantium): En cas d’insomnie, enduire l’huile sure les tempes, aide les enfants faire des dents. Approprié comme huile d’arome dans les lampes d’odeur.

Poudre de
coquelicot (Papaver rhoeas): Peut être appliqué comme rouge pour le maquillage ou comme rouge à lèvres, donne u teint rouge-brillant.

Pierre d’ambra: Peut être utilisé comme parfum ou comme parfum dans les armoires contre des miter et poisson d’argent.

Herbotheke

In Marrakkech, auch bekannt als „Gewürzestadt von Marokko“, wurden wir von Ben durch zahlreiche enge Gassen geführt und landeten schliesslich in der Kräuterapotheke (herbothèque) „Epices Avenzoar“ (lahnajam@hotmail.com). Der leitende Apotheker stellte uns in fliessendem deutsch seine Produkte und deren Anwendungsformen vor und bot sie anschliessend zum Kauf an.

Kreuzkümmel (Cuminum cyminum): eine der 7 verschieden Sorten von Kümmel, in Marokko häufig zum Würzen von Speisen verwendet, fördert die Verdauung und hilft gegen Blähungen.

Safran: Staubfäden von Crocus sativus, es werden rund 300'000 Pflanzen benötigt, um 1kg der roten Staubfäden zu gewinnen. Diese färben sich nach der Zugabe in eine Flüssigkeit gelb. Reinigt die Leber und stärkt das Immunsystem. Ideal für Gemüse, Gebäck, Reis, Tee, etc.

Kurkuma (Curcuma longa): Die auch gelber Ingwer genannte Pflanze ist für die gelbe Farbe zahlreicher (Curry-) Speisen verantwortlich und regt die Verdauung an.

Feigenmilch (Ficus carica): wird auf Warzen, Hühneraugen und Fusspilz gestrichen.

Schwarzkümmel (Nigella sativa/damascena): Wird als Kortison der alternativen Medizin bezeichnet. Bei Migräne und verstopften Atemwegen die schwarzen Samen in ein Stofftuch wickeln, auf Handfläche reiben und anschliessend langsam einatmen. Anwendung als Salbe bei Neurodermitis und Schuppenflechten, lindert Juckreiz bei Mückenstichen.

Arganienöl (Argania spinosa): Die olivengrossen Früchte werden geschält und aus dem Kern wird ein Öl gewonnen. Werden die Samen ohne Vorrösten kaltgepresst, erhält man ein Medizinalöl gegen Falten mit UV-Schutz, welches auch bei Gelenkschmerzen und Gicht eingerieben oder als Massageöl verwendet werden kann. Zudem hilft es bei der Regeneration von brüchigen Nägeln.

Massageöl: Die hauseigene Mischung setzt sich zusammen aus: Arnika, Eukalyptus, Schwarzkümmel, Arganienöl und Brennnessel.

Bitterorangenöl (Citrus aurantium): Kann bei Schlafstörungen auf den Schläfen eingerieben werden und hilft Kindern beim Zahnen. Ebenfalls geeignet als Aromaöl in Duftlampen.

Klatschmohn-Pulver (Papaver rhoeas): Kann als Schmink-Rouge oder Lippenstift eingesetzt werden, ergibt einen rötlich-glänzenden Teint.

Ambra-Steine: Kann als Parfüm verwendet werden oder als Duftstoff in Schränken gegen Motten und Silberfische.

Vendredi - Sapiama

La pépinière “Sapiama” est située entre Ouarzazate et Agadir, près de Tadourant. 200 employés sont engagés dans l’entreprise, dont 17 employés fixes. Sapiama fait partie de l’établissement horticole Kabbage, qui possède, avec la société fille, une surface d’env. 3000 ha. Avec un chiffre d’affaires de 2.5 Mio par année, Sapiama est la plus grande pépinière d’agrumes au Maroc. Son plus grand concurrent est la pépinière royale du Maroc. Des oliviers sont également produits depuis une année et demie. Sapiama est certifiée EurepGAP et les contrôles sont menés par l’Institut National de la Recherche Agronomique (INRA). A l’avenir l’entreprise va dans la mesure du possible se tourner vers la production Bio, les exigences environnementales augmentant continuellement.

Les porte-greffes pour les agrumes proviennent entre autres de l’INRA Taroudant.
Les plantes mères sont multipliées selon des critères de sécurité stricts, afin d’assurer l’authenticité de l’espèce. L’accès à la multiplication des plantes mères pour les porte-greffes n’est pas autorisé aux visiteurs pour des raisons de sécurité. Le terreau est importé du Danemark. La germination de la graine (qui provient d’Amérique) dure de 1 – 3 mois avec un taux de germination de 70 – 120 % (120% provient de la germination multiple). Les graines sont placées dans des plaques alvéolées. L’avantage des graines d’agrumes est qu’elles sont produites par parthénocarpie. Cela a pour conséquence que les porte-greffes sont génétiquement identiques et ont ainsi des propriétés identiques, bien qu’elles ne soient pas multipliées végétativement.
Les jeunes plants de porte-greffes sont triés à la main après 3 à 4 mois. Les plants avec des anomalies (avant tout mauvaise répartition des racines) sont éliminés. Cela augmente la qualité des plants mais induit que l’entreprise Sapamia a des déchets de production de plants élevés. En revanche les producteurs obtiennent des arbres de meilleure qualité et ont ainsi moins de problèmes culturaux.

L’accès à la production des greffons ne peut s’effectuer que par des écluses avec la désinfection des semelles de chaussures. Les semences pour la production des plantes mères pour les greffons sont importées des USA, de Mexico et de _____. Les jeunes plants doivent être bien droits. 20 % des plants ne remplissent pas ce critère et finissent comme déchet. 3 x 100 boutures, avec seulement un œil chacune, peuvent être tirées de la plante mère pour l’écussonnage. Toutefois seulement les yeux de la partie intermédiaire du rameau peuvent être utilisés, car lors de la récolte des écussons la partie inférieure est déjà lignifiée et la partie supérieure est encore trop tendre. Pour cette raison il est contrôlé que les plants pour les greffons aient toujours suffisamment d’azote. Cela implique une meilleure croissance du plant et ainsi une plus grande quantité d’yeux qui peuvent être utilisés pour la multiplication en écussonnage. En outre les plantes mères sont cultivées sur des porte-greffes vigoureux, ce qui améliore encore la croissance.

Les plants sont contrôlés et certifiés contre 4 virus, également pour garantir l’authenticité des plants. Les plantes mères ne sont en général utilisées que 3 ans env. Ce procédé garantit la protection contre les mutations spontanées et de plus les nouvelles variétés de l’assortiment peuvent être prises en compte.
Les conditions de travail sous serres sont difficiles. Sous le soleil marocain, les températures sous tunnels plastiques peuvent atteindre les 60°C. C’est pourquoi il est difficile de procéder à la multiplication durant toute l’année.
Afin de répondre rapidement aux commandes des clients, l’établissement Sapiama sème toujours les porte-greffes en vue d’avoir un stock. Elle peut ainsi réagir rapidement lorsqu’une commande d’un producteur lui parvient. La production de basse-tiges exigeant une distance entre les plants assez faible ainsi que la production de nouvelles variétés sont des facteurs à succès importants. Les apports en eau peuvent aujourd’hui être réduits à 80% par l’irrigation goutte-à-goutte.

Ravageurs et maladies
La maladie principale de la culture des Citrus est le Citrus Tristeza Virus. Des porte-greffes résistants à ce virus sont donc cultivés. Sapiamo n’utilise aussi plus de porte-greffes tels que le brigaradier, qui sont très sensibles à ce virus. En ce qui concerne les ravageurs il faut citer l’acarien rouge et la mouche mineuse. La lutte s’effectue avec des insecticides.

Recherche
Dans le domaine des agrumes, il y a cinq groupes de recherches différents. Un des USA, un d’Italie, un d’Espagne, un de France, et Sapiama au Maroc. Le point faible de la recherche est la production de plants tétraploïdes. Ceux-ci auraient l’avantage que les fruits produits n’auraient plus de pépins, ce qui serait très apprécié du consommateur.

Freitag - Sapiama

Die Baumschule (Pépinière) Sapiama liegt an der Route Quarzazate - Agadir in der Nähe der Stadt Taroudant. Sie beschäftigt rund 200 Angestellte, wovon etwa 17 Festangestellte sind. Sapiama gehört zum Pflanzenproduzenten Kabbage, der mit seinen Tochtergesellschaften ca. 3000 ha bewirtschaftet. Mit 2,5 Mio. Absatz pro Jahr ist Sapiama in Marokko die grösste Baumschule für Zitrusgewächse. Der grösste Konkurrent ist die königliche Baumschule von Marokko. Seit 1,5 Jahren werden auch Olivenbäume produziert. Sapiama ist Eurepgap zertifiziert. Die Kontrolle wird von der INRA durchgeführt. In Zukunft will der Betrieb möglicherweise auf Bio umstellen, da die Umweltansprüche ständig steigen.


Die Unterlagen (Porte-greffe) für die Zitrusgewächse stammen unter anderem von der Landwirtschaftlichen Forschungsanstalt INRA, Taroudant. Diese Mutterpflanzen werden dann nach strengen Sicherheitsrichtlinien vermehrt, um die Sortenreinheit zu gewähren. Die Vermehrung der Mutterpflanzen für die Unterlagen ist aus Sicherheitsgründen für Besucher nicht zugänglich. Die Anzuchterde wird aus Dänemark eingeflogen.


Die Keimung der Samen (die aus Amerika stammen) dauert zwischen 1 – 3 Monate mit einer Keimfähigkeit von 70 – 120 %. (120 % kommt durch die mehrfache Keimung von Samen zustande.) Angezogen wird in Platten. Der Vorteil bei den Zitruspflanzensamen ist, dass sie parthenokarp gebildet werden. Dies hat zur Folge, dass die Unterlagen genetisch gleich sind und somit sehr ähnliche Eigenschaften haben, obwohl sie nicht vegetativ vermehrt wurden.

Die jungen Unterlagspflanzen werden nach 3 bis 4 Monaten von Hand sortiert. Dabei werden Pflanzen mit Anomalien (vor allem Drehwuchs der Wurzeln) aussortiert. Dies erhöht die Qualität der Pflanzen. Dadurch hat zwar die Sapiama höhere Ausfälle in der Pflanzenproduktion, dafür haben die Produzenten bessere Bäume und dadurch weniger Anbauprobleme.

Die Edelreisproduktion darf nur durch Schleusen mit Desinfektion der Schuhsohlen betreten werden. Die Samen für die Produktion der der Mutterpflanzen für die Edelreiser werden vor allem aus den USA und Mexiko importiert. Jungpflanzen müssen ganz gerade sein. 20 % der Pflanzen erfüllen dieses Kriterium nicht und enden als Ausschuss. Aus einer Mutterpflanze können 3 x 100 Keile, mit je nur einem Auge, für die Veredelung (Ecussonage = Chip Veredelung) gezogen werden. Es können aber nur die mittleren Augen eines Zweiges verwendet werden, da der untere Teil bei der Chip Ernte bereits verholzt und der obere Teil noch zu weich ist. Deshalb wird auch darauf geachtet, dass die Edelreispflanzen immer gut mit Stickstoff versorgt sind. Dies führt zu mehr Wachstum und damit zu mehr Augen, die für die Chip-Veredelung verwendet werden können. Ausserdem sind die Mutterpflanzen auf stark wachsende Unterlagen veredelt, was zu zusätzlichem Wachstum führt.

Die Mutterpflanzen werden auf vier verschiedene Viren geprüft und zertifiziert, ebenfalls um die Sortenreinheit zu gewähren. Die Mutterpflanzen werden in der Regel nur etwa drei Jahre genutzt. Dieses Vorgehen bietet Schutz vor ungewollten Mutationen und ausserdem kann man so neue Sorten ins Sortiment aufnehmen.


Die Arbeitsbedingungen in den Gewächshäusern sind hart. Bis 60° C können die Temperaturen in den Plastiktunnel unter Marokkanischer Sonne annehmen. Deshalb ist es schwierig das ganze Jahr über zu veredeln.

Um die Bestellungen von Kunden schnell bearbeiten zu können, sät die Sapiama Unterlagen immer auf Vorrat. Dann kann sie schnell reagieren, wenn eine Bestellung eines Zitrusproduzenten eingeht. Als wichtiger Erfolgsfaktor gelten Niederstammproduktion und neue Sorten, die einen engeren Pflanzabstand erlauben. Auch der Wasserbedarf kann heute mit Gutationsbewässerung um 80 % reduziert werden.

Schädlinge und Krankheiten
Die wichtigste Krankheit im Citrusanbau ist der Citrus Tristeza Virus. Deshalb wurden Unterlagen gezüchtet, die resistent gegen diesen Virus sind. Sapiamo verwendet deshalb auch keine Unterlagen wie Brigardier mehr, die sehr anfällig auch diesen Virus sind. Bei den Schädlingen sind die Rote Spinne und die Miniermotte zu erwähnen. Diese werden mit Pestiziden bekämpft.

Forschung
Es gibt im Citrusbereich fünf verschiedene Forschergruppen. Eine aus den USA, eine aus Italien, eine aus Spanien, eine aus Frankreich und die Sapiama in Marokko. Der Forschungsschwerpunkt liegt dabei auf der Herstellung von tetraploiden Pflanzen. Diese hätten den Vorteil, dass sie keine Kerne mehr in den Früchten hätten, was für die Konsumenten ein Vorteil wäre.